Madagascar aspire au renouveau

La quatrième plus grande île du monde s’étend sur une surface égale à celle de la France et de la Belgique réunies.

S’il est une destination de l’océan Indien au potentiel immense, c’est bien Madagascar. Sur une surface de près de 590’000 km2, la grande île recèle des merveilles naturelles que l’on ne retrouvera nulle part ailleurs.

Dans la région de la capitale Antananarivo, on visitera le pays Merina et les Hautes Terres, Ambohimanga, les rivages du lac de Mantasoa, le lac Itasy entouré de volcans, la forêt de la réserve Perinet ou encore Andasibe.

Il y a aussi le sud-ouest et les baobabs de Morondava, près de Tuléar, Berenty et Betioky – six variétés de baobabs existent à Madagascar contre une seule en Afrique. Puis Fort-Dauphin et le Grand Sud ou la côte est.

Dans le nord, le visiteur appréciera sans doute la plage de Ramena, le cap d’Ambre et la côte de la Vanille, avec Vohémar. Autant dire que les distances sont longues pour qui souhaite vivre pleinement Madagascar et ne pas se contenter de la baignade et de la vie nocturne à Nosy Bé.

Problèmes d’infrastructures. Au plan touristique, Madagascar bute pourtant sur un problème majeur : les infrastructures terrestres, le parc hôtelier et les liaisons aériennes domestiques. Mais un vent de renouveau souffle sur l’île, qui accueille bon an mal an quelque 4’000 touristes suisses.

Si tous les tour-opérateurs spécialisés sont en mesure de mettre en place des voyages à Madagascar, aucun n’accorde la priorité à la destination.

Un circuit à travers l’île exige au moins un vol domestique, Air Madagascar en propose bien sûr, mais le réseau interne n’est pas prioritaire. D’autres compagnies prennent fort heureusement le relais, à l’image de Madagascar Airways et de la nouvelle Tsaraudia. Au niveau hôtelier, on constate aussi un léger développement de l’offre sur les principaux sites touristiques. Avec cinq vols par semaine opérés au départ de Paris CDG par Air Madagascar ou Air France, Madagascar a les cartes en main pour développer enfin ses flux touristiques.